Casseurs Tunisie fevrier 2013 Un agent de police mort , Lotfi Ezzar, 59 autres agents blessés, 375 fauteurs de troubles arrêtés, 27 véhicules administratifs endommagés (dont un incendié) et 7 sept postes de police ravagés par les feux.

 

Tel est le bilan, publié par le ministère de l'Intérieur, des dégâts matériels et physiques des 3 jours d'émeutes (6, 7 et 8 février) survenues suite à l'assassinat, mercredi dernier, de Chokri Belaïd, leader du Parti des patriotes démocrates unifié (Watad) et du Front populaire.

«Parmi les individus arrêtés, plusieurs criminels dont des assassins recherchés», affirme le ministère de l'Intérieur, qui préfère ainsi noyer le poisson, sachant que la plupart des casseurs – les journalistes les ont vus à l'œuvre ainsi que leurs commanditaires – sont des groupes d'adolescents payés par un parti politique que tous les Tunisiens identifient aisément, qui leur a assuré le transport et les a chargés de semer le désordre au centre-ville de Tunis pour perturber les obsèques de feu Chokri Belaïd et attribuer les casses et les vols aux manifestants pacifistes descendus protester contre la violence politique.

Casseurs Tunis 2013

Les Tunisiens connaissent l'identité politique des commanditaires de ces saccages et destructions, sauf les ministères de l'Intérieur et de laJustice!

Les incendiaires finiront un jour par se faire brûler par les feux qu'ils déclenchent dans ce pays réputé paisible et pacifique.

On remarquera que le ministère de l'Intérieur ne souufle pas un mot sur la voiture Audi sport de couleur noire découverte hier, au niveau de la rue Ibn Khaldoun, au centre-ville de Tunis, qui était pleine de bâtons et même d'épées, et où les agents ont découvert un tampon des Ligues de protection de la révolution, milices violenres au service du parti islamiste au pouvoir Ennahdha.

Z. A.