Ridicule et pitoyable : alors que le chef du gouvernement Hamadi Jebali est en train de constituer un gouvernement de compétences nationales, à Ennahdha on continue de parler d'un consensus au sein de la «troïka» sur un un gouvernement alliance nationale.
Incorrigible faucon, le président du bureau politique du mouvement Ennahdha, Ameur Lârayedh, le frère du ministre de l'Intérieur Ali Lârayedh (que l'on peut déjà qualifier de «sortant») a cru pouvoir affirmer, lundi, que des concertations étaient en cours, entre les trois présidences de la «troïka», ainsi qu'avec certains groupes parlementaires, en vue de parvenir à un consensus sur le futur gouvernement, consensus qui, rappelons-le, n'a pu être trouvé en... six mois de concertations.
Ce gouvernement doit être, selon Ameur Lârayedh, «un gouvernement d'alliance nationale réunissant tous les partis qui bénéficient de la confiance du peuple».
I. B.