Le président provisoire Moncef Marzouki positive et affirme que la Tunisie, après l'assassinat de Chokri Belaïd, a «absorbé le choc» et passé l'épreuve sans trop de dégâts.
Dans une interview publiée aujourd'hui par ''Le Figaro'', Moncef Marzouki se félicite qu'il n'y a eu aucun mort, «pas un seul blessé» et le pays n'est «ni à sang ni à feu» et a passé l'épreuve sans trop de dégâts et même les manifestations se sont déroulées pacifiquement.
Selon le ministère de l'Intérieur, le bilan est pourtant lourd : «Les 6, 7 et 8 février : l'agent de la police Lotfi Ezzar est mort à la suite d'affrontement avec des pilleurs. Plus de 60 agents ont été blessés, 7 postes de police incendiés, 27 véhicules administratifs endommagés, dont un incendié et plus de 500 arrestations».
Le nombre des voitures incendiées autour du cimetière Al-Jallez le jour de l'enterrement de Chokri Belaïd, n'a pas encore été rendu public. Ni l'identité des auteurs de ces forfaits ni celles de leurs commanditaires politiques n'ont été révélées.
M. Marzouki, qui parle aux Tunisiens via les médias étrangers, est décidément sur un nuage. Un homme dépassé par les événements, juste bon pour profiter des avantages et prébendes liés à un poste qu'il a encore du mal à montrer qu'il le mérite vraiment.
Les Tunisiens s'en rappelleront.
Z. A.