Un attentat a été manqué de justesse, lundi, contre le policier Ali Oueslati, qui a averti, le 1er février, le journaliste Soufiène Ben Farhat, sur l'existence d'une liste de personnes à assassiner.
Cette tentative d'assassinat a eu lieu aujourd'hui alors que le policier sortait de son travail au niveau de la rue Charles-De-Gaulle.
«Une voiture de type Clio a foncé sur lui en accélérant et il a pu échapper de justesse au choc grâce à la police de la municipalité, présente sur le lieu, et a fini par stopper la voiture et arrêter l'auteur de l'attaque. Ce dernier se trouve au poste de police de Fondoq El-Ghalla de Charles-De-gaulle où il est interrogé par le procureur de la république», raconte Soufiène Ben Frahat sur NessmaTV.
Le journaliste et écrivain, dont le nom figure sur une liste des personnes à liquider partagée sur les réseaux sociaux, a ajouté que ce policier agent a choisi de ne se présenter qu'à visage découvert. «Il m'a dit puisque jamais deux sans trois, j'ai décidé de témoigner dorénavant à visage découvert. Le 9 février, il avait déjà échappé à une tentative d'assassinat. Celle d'aujourd'hui est donc la deuxième», a expliqué le journaliste.
Soufiene Ben Farhat a été interrogé, le 12 février, par le juge d'instruction de la 13e Chambre du tribunal de première instance de Tunis, en tant que témoin dans l'affaire de l'assassinat, le 6 février, du dirigeant de la gauche Chokri Belaïd.
De lourdes présomptions désignent la responsabilité dans cet assassinat d'un appareil parallèle au sein du système sécuritaire tunisien. L'enquête se poursuit, mais rien n'a filtré pour le moment sur l'identité, les motivations et les commanditaires des assassins.
Z. A.