Une importante quantité d'armes de type Kalachnikov, de roquettes RBJ, de grenades et d'explosifs divers ont été saisies, mercredi, dans une maison de la Cité de la République à Mnihla, à l'ouest de la capitale.
«Grâce aux patrouilles et aux opérations de ratissage menées depuis lundi dernier à Ettadhamen et Mnihla, des quartiers populaire à l'ouest de Tunis, moyennant des appareils de détection des métaux et des produits explosifs, les forces de l'ordre ont réussi, dans un premier temps, à cerner des maisons suspectes puis à identifier l'endroit exact où les armes étaient cachées», ont affirmé des sources de la garde nationale à l'agence Tap.
Le propriétaire de la maison où ont été saisies les armes a été arrêté, a précisé la même source, ajoutant qu'une enquête est menée pour identifier les personnes impliquées dans cette affaire et connaître les circonstances de l'entrée des armes dans le pays et l'objectif visé. La personne arrêtée est un salafiste jihadiste connu pour ses antécéments en Irak.
C'est la énième découverte de caches d'armes enregistrée dans le pays au cours des derniers, après celles de Tataouine, Gabès, le Kef et Jendouba. Et qui laisse penser que d'autres caches d'armes restent encore à découvrir. Des armes dont la provenance est connue : la Libye voisine, où la coalition anti-Kadhafi a déversé sur le pays quelque 2 millions de pièces, dont une partie a suivi les chemins de la contrebande, en Tunisie et ailleurs, et une autre a échoué entre les mains des groupes jihadistes déployés dans la région sahélo-saharienne.
Ces découvertes, conjuguées aux appels au jihad lancés par les groupes salafistes jihadistes sur les réseaux sociaux laissent craindre le pire. Sachant que, selon des informations, des éléments jihadistes tunisiens impliqués dans la guerre en Syrie et au Mali seraient sur le chemin du retour au pays.
I. B.