Ali Larayedh 22Selon un sondage d'opinion réalisé par TBC Partners et Tunisie Sondage, 47% des répondants s'attendent à une dégradation de la situation dans le pays suite à la nomination Ali Lârayedh comme chef du gouvernement, contre 33% qui se disent plutôt optimistes.

Dans le cadre d'un sondage mené par TBC Partners et Tunisie Sondage en vue de connaître la réaction des Tunisiens suite à la nomination de Ali Lârayedh à la tête du gouvernement, une étude en ligne a été menée auprès d'un échantillon national de 1.380 répondants et ce durant la période allant du 22 au 24 février.

Cette étude révèle que 47% des répondants s'attendent à une dégradation de la situation du pays suite à la nomination M. Lârayedh, contre 33% des qui sont, plutôt, optimistes et pensent que la situation de la Tunisie va s'améliorer.

En revanche, la majorité, soit 46%, pense que le choix de M. Lârayedh n'est pas le meilleur parmi les candidats d'Ennahdha. Il faut dire que l'image du futur chef du gouvernement, en tant que ministre d'Intérieur «sévèrement critiqué», n'est pas de nature à lui faciliter la mission pour gagner la confiance des Tunisiens. Toutefois, 36% des répondants pensent qu'Ennahdha a fait le meilleur choix parmi ses candidats.

Pour ce qui est de la position des Tunisiens à l'égard de la composition du gouvernement attendu, les avis sont mitigés, quoique la majorité des répondants sont partagés entre la mixité politiciens-technocrates et l'ouverture au niveau de la composition du gouvernement Lârayedh. 35% des répondants préconisent la formation d'un gouvernement constituant un mixe entre technocrates, indépendants et «troïka», contre 28% indécis sur cette question problématique.

A ce propos, il faut noter également que 22% des répondants sont partisans d'un gouvernement ouvert sur tous les autres partis politiques, contre 8% partisans d'un gouvernement de la «troïka» appuyé et soutenu par d'autres personnalités, et 7% favorables à un gouvernement où les ministères de souveraineté sont gérés par Ennahdha et les autres ministères par des technocrates.

Enfin, notons que cette étude a fait ressortir un résultat qui interpelle dans la mesure où 59% n'ont pas confiance en la capacité du nouveau chef du gouvernement pour redresser la situation.

Ce résultat s'explique par le bilan mitigé de M. Lârayedh à la tête du ministère de l'Intérieur. Toutefois, 34% des répondants font confiance à M. Lârayedh et 8% ne se prononcent pas.

Source : communiqué.