Sonia Ben ToumiaL'élue Sonia Toumia, devenue un sujet de rigolade dans le pays, a été appelée à démissionner par Sahbi Âtig, président du bloc parlementaire d'Ennahdha à l'Assemblée nationale constituante (Anc). Elle refuse et se défend.

 

Revenant sur l'appel à la démission, Sonia Toumia a déclaré lundi aux médias qu'elle ne quittera pas l'Anc et qu'elle est plus que convaincue de la qualité de ses interventions quoiqu'on en pensent les autres.

L'élue nahdhaouie a brillé par ses interventions presque «débiles». Elle est devenue un sujet de moquerie. Les médias, qu'elle déteste tant, ne l'ont pas ratée, et les internautes ont, de leur côté, mené contre elle et son parti une campagne de dénonciation sur les réseaux sociaux.

Parmi les propositions de Sonia Toumia à l'Anc : «Il faut créer un club où les martyrs puissent se rencontrer»; «quand l'eau est coupée, les nouveaux mariés ne trouvent plus de quoi se doucher», «le métro doit consacrer des wagons pour les femmes et d'autres pour les hommes», etc.

La dernière prestation ridicule de la députée remonte à une semaine lorsqu'elle s'est attaquée au ministre français de l'Intérieur coupable de déclaration hostile aux islamistes, dans un français pour le moins approximatif, qui a plié en deux ses collègues à l'Assemblée.

Evoquant la campagne menée contre elle sur les réseaux sociaux, l'élue a demandé, en séance plénière à l'Assemblée, que l'utilisation de Facebook soit... payante.

Z. A.