Après avoir comparu lundi devant le tribunal pour avoir accusé Beji Caïd Essebsi, le leader de Nida Tounes, de l'assassinat de Chokri Belaïd, l'élue Samia Abbou, épouse de Mohammed Abbou, secrétaire général du Congrès pour la république (CpR) ne s'est pas excusée.

 

Revenant sur la plainte déposée contre elle par Béji Caïd Essebsi, Mme Abbou n'a aucunement l'intention de présenter des excuses à l'ex-Premier ministre, mais elle veut aller encore plus loin. Quitte à continuer à souiller l'image de son aîné, gratuitement et avec une rancœur inexplicable.

Mme Abbou a avoué, sans regret, avoir «dénigré Béji Caïd Essebsi, et il le mérite bien», a-t-elle dit sur Mosaïque FM. Elle a ajouté qu'elle aurait aimé voir le leader de Nida Tounes déposer plus tôt sa plainte. Car, elle a, «au sujet de Béji Caïd Essebsi, beaucoup à dire».

Samia Abbou, comme son mari Mohamed Abbou, n'arrivent pas à supporter M. Caïd Essebsi qui monte vertigineusement, lui et son parti, dans les sondages d'opinion, alors que leur parti, le CpR, est marqué par la division et en chute libre dans les sondages de popularité, surtout qu'une majorité de ses dirigeants sont des infiltrés d'Ennahdha et ils ne s'en cachent même plus.

Z. A.