Au lendemain de l'agression de Dhia Falhi, l'un des organisateurs du Festival du cinéma tunisien à Bizerte, par un groupe d'extrémistes religieux, une marche pacifique a eu lieu dimanche pour dénoncer le manque de sécurité dans la ville. Vidéo.
Samedi soir, le militant à l'Union générale des étudiants tunisiens (Uget) a été poignardé à la jambe à l'entrée de la Maison de culture Cheikh Idriss par des extrémistes religieux et transporté à l'hôpital Bougatfa à Bizerte.
A part l'agression, le groupe de barbus, qui étaient munis d'épées et de couteaux, ont terrorisé les cinéphiles venus assister au film ''Yalân Bou El-Phosphate'' et la soirée a failli finir dans le sang.
Marche pacifique dimanche à Bizerte contre la violence des salafistes extrémistes.
Dimanche matin, intellectuels, artistes, défenseurs des droits de l'homme et représentants de la société civile ont manifesté au centre-ville de Bizerte pour dénoncer le manque de sécurité à Bizerte où, selon eux, les extrémistes religieux circulent librement avec des armes blanches, terrorisant les habitants et leur imposant leur loi.
Cette attaque contre des artistes par des extrémistes religieux n'est pas la première du genre à Bizerte, une ville qui a souvent été le théâtre d'agressions contre les artistes et des intellectuels par des éléments salafistes extrémistes.
Z. A.
Photo: le sang de Dhia Falhi à l'entrée de la Maison de culture Cheikh Idriss à Bizerte.