Une commission vient d'être créée pour superviser le suivi des travaux de construction du Palais du Marbre, un musée dédié à la mémoire de l'ex-président de la république, Habib Bourguiba.Une commission vient d'être créée pour superviser le suivi des travaux de construction du Palais du Marbre, un musée dédié à la mémoire de l'ex-président de la république, Habib Bourguiba.

«La lenteur des procédures administratives et le manque de main d'œuvre spécialisée en restauration ont freiné les travaux», a confié, le ministre de la Culture, Mehdi Mabrouk à l'agence Tap.

Le ministre participait, lundi, à une séance de travail à Monastir à laquelle a, également, pris part le porte-parole du président de la république Adnène Mnasser.

L'ouverture d'une partie du musée est prévue le 6 avril prochain, à l'occasion de la commémoration du 13e anniversaire du décès de Bourguiba.

Pour M. Mnasser, ce projet, qui permettra d'esquisser une partie importante de l'histoire contemporaine de la Tunisie, doit figurer dans le parcours touristique de la région.

Accompagné de M. Mnasser, le ministre a inspecté l'état d'avancement des travaux: éclairage, climatisation, maintenance et restauration des portes et fenêtres du palais.

M. Mabrouk s'est ensuite rendu à Lamta et Moknine où il a visité des sites archéologiques, et notamment, une église, que le ministère voudrait restaurer et aménager pour l'inscrire dans le parcours touristique.

Jusque là, une enveloppe de 3 millions de dinars a été allouée à projet et le budget de 2014 prévoit un montant supplémentaire qui sera consacrée à l'aménagement de la partie extérieure du palais.

Le déplacement à Monastir d'un membre du gouvernement et du porte-parole du président n'ont, bien sûr, aucun lien avec le meeting populaire, tenu deux auparavant, à Moknine, par Béji Caïd Essebsi et Nida Tounes, pour célébrer le 79e anniversaire de la création du Néo-Destour, parti nationaliste fondé en 1934 par Bourguiba, dans cette ville. Honni soit qui mal y pense!

On retiendra, quand même, que le gouvernement Ennahdha (y compris ses alliés soi-disant laïcs du Congrès pour la République), qui ne portent pas Bourguiba dans leur cœur, s'empressent, maintenant, de surfer sur la vague du regain de popularité du Combattant Suprême!

On ne désespèrera pas d'entendre un jour le Yousséfiste Moncef Marzouki et l'islamiste Rached Ghannouchi faire les louanges de Bourguiba, leur ennemi de toujours!

I. B. (avec Tap).