«Nous ne lâcherons prise qu'après la dissolution des Ligues de la protection de la révolution (LPR)», a déclaré Issam Chebbi, en marge de la conférence de presse de l'Union pour la Tunisie, mardi à l'Africa.

Issam Chebbi est revenu sur l'attaque dimanche du siège du Parti républicain (Al-Jomhouri) à la Soukra, en disant: «Ce sont des membres des LPR (qui ont commis cet acte, Ndlr) et il n'y a aucun doute là-dessus. Car ils ont laissé derrière eux leur signature en faisant des graffitis sur le mur appelant Al-Jomhouri à ne plus appeler à la dissolution des LPR».

«Tant que ces personnes ne sont pas revenues à la raison et qu'elles continueront de servir des partis au pouvoir en recourant à la violence, mettant ainsi des entraves à la transition démocratique, nous n'allons pas arrêter le combat. Ces gens-là constituent des obstacles même pour la tenue des élections», a encore déclaré M. Chebbi.

Un jour avant l'attaque du siège d'Al-Jomhouri à la Soukra, celui de l'Ariana a eu le même sort, c'était juste après que Maya Jerbi, secrétaire générale du parti, ait terminé sa rencontre sur la situation sociale, économique et politique dans le pays. Elle était entourée de deux députées d'Al-Jomhouri, Rim Mahjoub et Nahla Ben Khelifa.

A propos de la composition du gouvernement Ali Lâraeydh, Issam Chebbi semble pessimiste. Il pense que ce gouvernement, comme le précédent, est voué à l'échec. Car, a-t-il dit, «on va remplacer un gouvernement faible par un autre encore plus faible».

Z. A.