«Le Front populaire n'a constaté aucun changement dans la formation gouvernementale qui pourrait augurer d'un règlement de la crise qui asphyxie le pays», a estimé Ahmed Seddik.

Le dirigeant du Front populaire (gauche radicale) a ainsi réagi, dans une déclaration à l'agence Tap, à l'annonce, vendredi, de la composition du nouveau gouvernement Ali Lârayedh.

«La coalition au pouvoir est restée la même. Le fait que les formations qui avaient été associées aux négociations ne figurent pas dans le nouveau gouvernement illustre bien la persistance des procédés des quotas partisans et de la répartition des fauteuils, ce qui a conduit la Troïka à s'auto-cloner», a ajouté Seddik.

Les figures qui «incarnaient la crise et l'échec» dans le gouvernement sortant ont été promues, a-t-il aussi déploré. S'il y a encore dysfonctionnement, il se situerait au niveau du programme du nouveau gouvernement et de la teneur du document politique qui, selon M. Seddik, «ne fait pas la moindre mention du respect des libertés et se borne à évoquer le dialogue national avec les seules composantes de l'Assemblée nationale constituante (Anc)».

I. B. (avec Tap).