«Le nouveau gouvernement (proposé par Ali Laârayedh, Ndlr) n'est pas à la hauteur des aspirations du peuple tunisien qui attend cette formation depuis, déjà, huit mois», a indiqué Samir Ettaieb.
«Nous sommes revenus à la case départ, avec la même Troika au pouvoir sans aucun plus», a affirmé le porte-parole de la Voie démocratique et sociale (Al-Massar). «Bien au contraire, les ministres qui ont essuyé un échec au gouvernement Jebali ont été promus», a-t-il ajouté.
Samir Ettaieb a estimé, en outre, que la «neutralité» des nouveaux responsables proposés à la tête des ministères régaliens, «n'est pas effective». Et pour cause : «les personnalités choisies pour ces départements devraient se positionner à égale distance de tous les partis en lice». Ce dont il doute, tant qu'on n'aura pas révisé les anciennes nominations faites dans les rouages de l'administration publique «sur la base de l'appartenance» partisane.
Al-Massar et le groupe démocratique au sein de l'Assemblée nationale constituante (Anc) «n'ont pas encore pris de décision définitive concernant le vote de confiance au profit de ce gouvernement», a encore indiqué M. Ettaieb, qui pense néanmoins que ses camarades «s'acheminent vers un vote négatif».
I. B. (avec Tap).