Sihem BadiAprès les viols d'une enfant de 3 ans à la Marsa et d'une handicapée de 11 ans à Boumhel, les appels à la démission de Sihem Badi se multiplient sur les réseaux sociaux.

 

La ministre des Affaires de la femme et de la famille a, il est vrai, commis une nouvelle bourde en publiant un communiqué, à propos du viol au jardin d'enfant de la Marsa, où elle prend la défense de la directrice de l'établissement, qui n'est pourtant pas en règle, et affirme que le viol a été commis en dehors du jardin d'enfants, «dans le cercle élargi de la famille» (sic !), prenant ainsi maladroitement le rôle des enquêteurs.

Or, l'enquête de la police a démontré que le gardien de l'établissement est l'auteur du viol. Un slip a été retrouvé dans son armoire avec des traces de son sperme et du sang de la petite fille. Celle-ci a aussi reconnu son violeur qu'elle a identifié entre plusieurs autres personnes.

Avec Sihem Badi, on aura tout vu. Il manquait la ministre avocate des violeurs. Voilà c'est fait ! Il ne fallait pas tant pour attiser la colère des Tunisiens face au laxisme du gouvernement devant la recrudescence de la violence en général et de la violence contre les enfants et les femmes en particulier.

Pour protester contre les bourdes à répétition de Mme Badi, un rassemblement aura lieu, lundi 25 mars, devant «son» ministère pour condamner les viols successifs sur des mineurs et le laisser-aller de la ministre de la Femme et de l'Enfance, occupée à faire de la politique et à défendre les intérêts du parti Ennahdha, son vrai parti, celui qu'elle n'aurait jamais dû quitter.

Z. A.