24 heures après avoir été accusé de trafiquant d'armes par le chef du gouvernement provisoire Ali Lârayedh, le chef du groupe salafiste jihadiste Ansar-al-Chariâ brise le silence et menace Ennahdha d'une guerre.

Dans l'interview publiée mardi par le quotidien français ''Le Monde'', Ali Laârayedh a accusé Abou Iyadh de trafiquant d'armes.

Ce dernier n'a pas perdu trop de temps pour mettre ses frères ennemis d'Ennahdha à leur place. Et c'est dans la page officielle Facebook d'Ansar-al-Chariâ qu'il a adressé un message menaçant à Ennahdha. Si le parti islamiste au pouvoir en Tunisie ne réagit pas aux propos de Ali Lârayedh, ce sera une guerre féroce.

«Ceci est un message urgent aux sages d'Ennahdha. Retenez votre malade sinon, nous allons déclencher une guerre féroce jusqu'à la chute du pouvoir pour le jeter ensuite dans la poubelle de l'histoire. Cette fois, je vais être bref: si vous n'allez pas vous rattraper de suite vous allez entendre parler de nous», a-t-il menacé avec des mots peu choisis.

Le «malade» d'Ennahdha, on l'a compris, c'est Ali Lârayedh...

Z. A.