Riadh Ben Fadhel Al-Qotb 28 3

Le coordinateur général du Pôle démocratique moderniste (Al-Qotb), veut axer l'action de son parti sur les priorités de la révolution, qui sont absentes aujourd'hui de celles l'Etat, notamment la lutte contre la pauvreté.

Par Yüsra N. M'hiri

Riadh Ben Fadhel, qui parlait au cours d'une conférence de presse, mardi, à l'espace El Téatro, à Tunis, a souligné la nécessité «de se focaliser sur les problèmes quotidiens du citoyen et son droit au travail, à l'éducation et à la sécurité».

Il a également confirmé que la Tunisie, pour aller sereinement vers une vraie démocratie, a besoin d'un pôle politique composé de partis de gauche. D'où le projet d'alliance d'Al-Qotb avec le Front populaire et les négociations en cours pour un accord fondé sur des principes politiques fondamentaux et un plan d'action commun.

L'union faisant la force, le coordinateur d'Al-Qotb, appelle à l'union afin d'espérer «détrôner» la Troïka aux prochaines élections. Selon lui, cette alternance est réalisable à partir du printemps 2014, «la date la plus proche», selon lui, car, après l'été et le mois de Ramadan, des périodes nécessairement non appropriées, «cela ne laisse pas une éternité» pour organiser des élections vraiment transparentes. «Apprenons de l'expérience des dernières élections! Apprenons à bien nous préparer! N'attendons pas la dernière minute», explique Riadh Ben Fadhel.

Riadh Ben Fadhel

Riadh Ben Fadhel: "La pauvreté n'est pas une fatalité. Nous devons la combattre".

«Nous souhaitons sortir la Tunisie au plus vite de la crise économique actuelle», explique encore le coordinateur d'Al-Qotb. Il ajoute : «A Al-Qotb, nous pensons pas que la pauvreté soit une fatalité ou ''qadha wa qadar'' (un coup du destin). Nous voulons combattre la pauvreté. C'est le rôle d'un parti comme le nôtre de préconiser des solutions», dira, de son côté, Lotfi Ben Aissa, membre dirigeant d'Al-Qotb.