Pour marquer son identité progressiste universelle, le parti Al-Qotb organise ce week-end trois meetings populaires avec la participation de leaders politiques de gauche venus de Palestine, d'Egypte et de France.
Le premier meeting de Nayef Hawatmeh, secrétaire général du Front démocratique de libération de la Palestine (Fdlp), aura lieu, le vendredi 29 mars, au Palais des Congrès, à Tunis, à 17 heures.
Le meeting de Clémentine Autain du Front de Gauche (France) est programmé le samedi 30 mars à 16 heures, à la Maison de la culture Ibn Mandhour, à Gafsa (sud-ouest).
Troisième meeting, de Ahmed Bahaeddine Châabane, secrétaire général du Parti socialiste égyptien, aura lieu, le dimanche 31 mars, à 10 heures, à la salle des fêtes municipale de Sfax (sud-est).
Trois parcours, trois voix fortes et un même idéal de justice
Nayef Hawatmeh est né le 17 novembre 1935 en Jordanie. En 1954, il suit des études supérieures en médecine au Caire (et plus tard des études de philosophie à Beyrouth), et adhère au Mouvement nationaliste arabe où il représente l'aile gauche. En 1967, il regagne la Jordanie après avoir bénéficié d'une amnistie suite à une condamnation à mort et rejoint le Fopulaire de libération de la Palestine (Fplp) qu'il quittera en 1969 pour fonder le Front démocratique de libération de la Palestine (Fdlp). Il préconise un «État palestinien de démocratie populaire» où coexistent juifs, musulmans et chrétiens.
Clémentine Autain est une femme politique de gauche et militante féministe française, née le 26 mai 1973 à Saint-Cloud, dans les Hauts-de-Seine. Elle est titulaire d'un DEA intitulé «Mouvement social, féminisme et législation à travers l'exemple du corps des femmes (1967-1982)» sur le Mouvement de libération de la femme (MLF). Elle milite aujourd'hui au sein de la Fédération pour une alternative sociale et écologique (Fase), qu'elle a représenté au congrès du Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon. Le 2 avril 2010 elle relance le magazine ''Regards''.
Ahmed Bahaeddine Châabane est ingénieur. Né le 4 février 1949 en Egypte, il est cofondateur du Mouvement égyptien pour le changement (Kifaya), un groupe hétérogène de diverses forces politiques égyptiennes qui s'est opposé au renouvellement au président Hosni Moubarak pour un cinquième mandat. Il est fondateur du Parti socialiste égyptien (juin 2011) et également coordinateur du Front de salut national égyptien.
Ancrage dans la mouvance de gauche
Les meetings populaires organisés par le Parti Al-Qotb inaugurent la deuxième phase dans la construction du parti pour lui permettre de se positionner de manière claire et durable dans l'échiquier politique tunisien. Le choix des invités n'est pas fortuit, il traduit nettement son ancrage dans la mouvance de gauche, œuvrant pour une alliance démocratique la plus large possible.
Le parti Al-Qotb puise ses fondements théoriques dans le produit de la pensée humaine progressiste, dans le système des valeurs humaines universelles, dans l'héritage historique de l'école réformiste tunisienne imprégnée de la culture arabo-islamique éclairée, dans les acquis de la lutte politique, sociale, syndicale, féministe et culturelle tunisienne, dans les idéaux de liberté, de dignité et de justice sociale de la Révolution du 17 décembre-14 janvier, ainsi que dans le principe de solidarité internationale avec les peuples qui luttent pour l'autodétermination et à leur tête le peuple palestinien.
Il est porteur d'une conception différente de l'activité politique, fondée sur le contact direct avec les citoyens, à travers les assemblées citoyennes et le tissu associatif. Il opte pour un mode d'organisation moderne, fondée sur les relations horizontales entre les différentes structures du parti, en rupture avec les schémas bureaucratiques traditionnels.
Source : communiqué.