Surfant sur le sentiment d'horreur que les récents viols ont suscité chez la majorité des Tunisiens, Rached Ghannouchi a remis, très opportunément, à l'ordre du jour la question de la peine de mort. Plus populiste que lui tu meurs.

 

La Tunisie a connu une vague de viols effroyables ces deux dernières semaines, notamment celui d'une fillette de 3 ans, violée par le gardien de la maternelle.

Les viols tous aussi atroces les uns que les autres ont soulevé une révolte grandissante chez les Tunisiens et un fort sentiment d'insécurité. Pour preuve : un récent sondage du cabinet Tunisie sondage indique que 81% des Tunisiens se disent inquiets pour leur sécurité.

Interrogé sur ce sujet, lors d'une interview accordée à la chaîne d'informations France 24, qui sera diffusée lundi soir, le président d'Ennahdha, le parti islamiste au pouvoir , fidèle à son populisme habituel, s'est dit favorable à l'application de la peine de mort contre les violeurs, une manière de surfer sur le sentiment d'horreur que la récente série de viols a suscité récemment chez les Tunisiens.

Z. A.