Des mesures ont été prises aujourd'hui au poste frontalier Ras Jedir pour empêcher les Tunisiens d'aller au djihad en Syrie via la Libye. Les commerçants ont manifesté leur mécontentement car cela ralentit le flux des passagers.

Les forces de l'ordre ont finalement resserré l'étau et multiplié le contrôle au poste Ras Jedir afin de vérifier s'il y a parmi les voyageurs des candidats au jihad en Syrie.

Cette campagne semble déplaire à certains commerçants à cause notamment de l'intensification des contrôles et du ralentissement qui en découle.

Le nombre des jeunes Tunisiens partis au jihad en Syrie via la Libye et la Turquie a dépassé, selon des sources, 10.000 personnes, mais ce chiffre est jugé exagéré par plusieurs experts, qui parlent de quelques milliers dont beaucoup sont morts au combat ou incarcérés en Syrie.

Face au critiques suscitées par ce phénomène, les autorités semblent s'être décidées enfin à réagir. Le contrôles aux points frontaliers devraient s'intensifier.

Pourvu que ce ne soit pas un simple effet d'annonce, avant de laisser-faire laisser-passer qui a caractérisé jusque là la gestion officielle de ce phénomène, la Tunisie étant officiellement impliquée aux côtés du Qatar et de l'Arabie saoudite contre le régime de Bachar Al-Assad.

Z. A.