Beaucoup de Tunisiens attendaient son limogeage pour incompétence criarde, mais voilà que Sihem Badi fait un point de presse pour énumérer... les preuves irréfutables de ses manquements.
5.900 alertes d'agression sur des enfants en bas âge, 7 agressions confirmées, 3 cas de viol dans des jardins d'enfants et 4 dans des Centres intégrés ont été recensés en 2012, a indiqué la très contestée ministre des Affaires de la femme et de l'enfance, qui parlait au cours d'un point de presse, aujourd'hui, au Palais du Gouvernement à la Kasbah.
C'est la première apparition de Mme Badi depuis plus d'une semaine. Elle s'était éclipsée depuis sa déclaration très critiquée à propos de l'affaire du «viol de la petite de 3 ans au jardin d'enfants à la Marsa», suscitant une série de rassemblement de citoyens devant le ministère appelant à sa démission par des jets de chaussures contre le bâtiment.
Interrogée sur la motion de censure à son encontre présentée par les députés de l'opposition, Mme Badi a plaidé sa cause en déclarant que les élus de l'Assemblée nationale constituante (Anc) ne disposent pas des données authentiques à propos du viol de l'enfant de 3 ans par le gardien du jardin d'enfants de la Marsa et qu'ils se sont seulement basés sur la version des parents de la petite.
Z. A.