Le nouveau ministre de l'Intérieur, le magistrat Lotfi Ben Jeddou, nie l'existence de camps d'entrainement de terroristes en Tunisie et affirme que les Tunisiens de retour de Syrie sont sous surveillance.

M. Ben Jeddou s'exprimait, hier, lors d'une conférence de presse, donnée en présence de ses homologues d'Algérie, du Maroc et de la Libye.

«Lorsque ces Tunisiens voyagent en Syrie, ils ne disent jamais qu'ils vont au jihad», a-t-il expliqué, comme pour justifier l'incapacité du gouvernement à faire face à ces flux de jihadistes tunisiens écumant les fronts du jihad en Syrie, en Irak, au Mali et ailleurs.

Selon M. Ben Jeddou, il existe un groupe de 11 jihadistes tunisiens actuellement encerclés dans les régions montagneuses aux frontières tuniso-algériennes. Ils sont pourchassés par les unités sécuritaires tunisiennes en coordination avec les autorités algériennes.