Hachemi Hamdi, chef d'Al-Âridha, a décidé d'intenter un procès contre le président Moncef Marzouki pour avoir exclu son parti du dialogue national ouvert lundi à Dar Dhiafa à Carthage.

 

Selon M. Hamdi, par ailleurs patron de la chaîne satellitaire Al-Mustakilla basée à Londres, le fait «d'écarter Al-Âridha du dialogue national des partis, lundi 15 avril, à Dar Dhiafa, à Carthage, est plus qu'un simple oubli».

Les élus d'Al-Âriha étaient, pourtant, parmi les élus de l'Assemblée nationale constituante (Anc) qui n'ont pas signé, la semaine dernière, la motion de défiance à l'encontre du président provisoire Moncef Marzouki.

Par ailleurs, les députés et partisans d'Al-Âridha ne cessent de protester contre les médias qui n'accordent à leur parti la visibilité qu'il mérite, puisqu'il a été classé 2e lors des élections du 23 octobre 2011, après Ennahdha.

Al-Âridha a cependant perdu beaucoup de ses députés, qui ont démissionné entre-temps pour rejoindre d'autres partis.

Z. A.