«La société civile est appelée à lutter contre toute forme de violence et de terrorisme en Tunisie», a déclaré le porte-parole du réseau Doustourna, Jawher Ben Mbarek.
Intervenant, samedi, à une rencontre organisée par l'association Citoyenneté et libertés à Djerba (gouvernorat de Médenine, sud-est) sur «la violence et la démocratie», M. Ben Mbarek a évoqué «l'existence de groupes non isolés (traduire : liés à des partis, Ndlr), qui ont un projet politique et sociétal (traduire : obscurantiste, Ndlr), visant à ébranler les fondements de la société tunisienne» (à savoir l'ouverture et la tolérance, Ndlr).
«Ces groupes ont été entraînés aux armes et à tuer», a martelé l'universitaire, spécialiste de droit constitutionnel.
«Le recours à la violence vise à préparer le terrain à un projet sociétal et constitutionnel rétrograde, et en tant que moyen de pression sur le processus de transition démocratique», a-t-il ajouté, précisant que la violence «sera également un moyen pour empêcher les campagnes électorales» (des partis démocratiques et progressistes, Ndlr).
Créé le 26 décembre 2012, Doustourna (Notre Constitution) est un réseau social, citoyen, démocratique et décentralisé qui s'intéresse aux affaires publiques dans leurs dimensions politiques, sociale, économique et culturelle.
Il «œuvre pour l'instauration d'une démocratie participative garante d'une participation effective du citoyen à la gestion des affaires publiques et dans les prises de décisions politiques».
I. B. (avec Tap).