Les représentants de plusieurs partis politiques, réunis aujourd'hui au siège de l'Ugtt, réussiront-ils à convaincre Houcine Abassi et la centrale ouvrière de se joindre au dialogue national proposé par le président provisoire de la république?
L'Union générale tunisienne du travail (Ugtt), qui a lancé, en octobre dernier, un dialogue national pour trouver une issue à la crise tunisienne – dialogue boycotté par Ennahdha et le Congrès pour la république (CpR) –, n'a pas été invitée à prendre part à la nouvelle initiative de dialogue national lancée par la présidence provisoire de la république.
Des responsables politiques cherchent, aujourd'hui, à convaincre la centrale ouvrière de ne pas manquer ce rendez-vous.
C'est ainsi que Houcine Abbassi, le secrétaire général de l'Ugtt, a reçu, aujourd'hui, au siège de son organisation, à la Place Mohamed Ali à Tunis, plusieurs représentants de partis.
Parmi ces derniers, qui cherchent à rassembler toutes les parties, et notamment l'Ugtt, à rejoindre le deuxième round du dialogue national: Maya Jeribi (Al-Jomhouri), Sahbi Âtig (Ennahdha), Mouldi Riahi (Ettakatol), Mahdi Ben Gharbia (Alliance démocratique) et Ridha Belhaj (Nida Tounes).
On saura, dans les heures à venir, la réponse définitive de l'Ugtt.
Z. A.