Pour avoir sévèrement critiqué le gouvernement provisoire et le parti islamiste Ennahdha au pouvoir, le député Samir Ettaieb (groupe démocratique) a reçu des menaces de mort.

 Dans une déclaration, vendredi, à Mosaïque FM, Samir Ettaieb, porte-parole du parti Al-Massar (Voie démocratique et sociale), a indiqué que le ministère de l'Intérieur, a mis des gardes devant sa maison, ainsi que devant celle d'Ahmed Seddik, leader du Front populaire, qui a reçu les mêmes menaces de mort.

Les deux dirigeants de l'opposition se sont distingués ces dernières semaines par des critiques sévères à l'encontre du gouvernement Ali Lârayedh et du parti Ennahdha, qu'ils accusent de vouloir instaurer une nouvelle dictature en Tunisie.

I. B.