Le dialogue national entre les partis se focalisera, à partir de la semaine prochaine, sur le dossier de la violence et du terrorisme, a indiqué Maya Jeribi, tout en qualifiant d'«historiques» les accords obtenus jusque-là.

Les accords auxquels sont parvenus les partis politiques, dans le cadre du dialogue national en cours à Dar Dhiafa, à Carthage, sont «historique», car ils mènent le pays vers des élections présidentielle et législatives avant la fin de l'année, a précisé la secrétaire générale du Parti républicain (Al Joumhouri), lors d'une réunion de son parti, samedi, à Sakiet Sidi Youssef, ville frontalière avec l'Algérie.

Les accords déjà obtenus concernent l'équilibre du pouvoir à la tête de l'exécutif (avec un président de la république disposant de réelles prérogatives) et un système électoral permettant une meilleure expression de la pluralité politique, a indiqué Mme Jeribi, ajoutant que cela permettrait d'accélérer le processus de parachèvement de la Constitution et l'organisation des élections avant la fin de l'année.

Mme Jeribi a ajouté que le dialogue national entre les partis se focalisera, à partir de la semaine prochaine, sur le dossier de la violence et du terrorisme, affirmant que la prochaine Constitution devra rompre définitivement avec la dictature et garantir les libertés publiques, le droit de grève et l'universalité des droits humains.

Maya Jeribi a précisé que son parti présentera des propositions «concrètes» pour la prochaine étape de manière à permettre de sortir de la crise et de faire face aux menaces terroristes.

Ce qui commande, a-t-elle dit, de se mobiliser et de resserrer les rangs contre le terrorisme et contre toute forme de violence.
Il s'agit aussi, selon elle, de proposer une nouvelle vision économique en phase avec les attentes de tous les Tunisiens, en particulier, au niveau des zones frontalières et axée sur l'impulsion des échanges commerciaux entre la Tunisie et l'Algérie et l'encouragement des projets de développement dans la région.

I. B. (avec Tap).