Selon des indiscrétions que nous n'avons pas pu confirmer, les cinq conseillers du président provisoire de la république ayant présenté, jusque là, leur démission avaient tous un différend avec Imed Daimi. Qui demeure l'homme fort du Palais de Carthage.

Selon nos sources, l'ancien chef de cabinet du président provisoire de la république, n'a pas coupé totalement les liens avec ses fonctions antérieures, et ce un mois après avoir démissionné pour prendre en main les rênes du parti Congrès pour la république (CpR). Ce qui a créé des tensions au sein l'équipe de fonctionnaires et de conseillers au Palais de Carthage.

Toujours selon nos sources, Imed Daïmi continue de faire des siennes et refuse de céder son bureau à Adnane Mansar, son successeur au poste de chef de cabinet présidentiel. Ce dernier se plaint des tergiversations de M. Daimi, qui tarderait à organiser la passation en bonne et due forme.

Par ailleurs, et selon des rumeurs insistantes, M. Daimi, surnommé Leila Trabelsi par ses collègues (il occupe le bureau de l'ex-première dame), continue d'habiter avec sa famille (alors qu'il n'est qu'un simple chef de parti) dans le complexe du Palais de Carthage... au frais du contribuable.

Nous publions ces informations avec les réserves d'usage, en espérant que la présidence ne tarde pas à faire la lumière sur les faits évoqués. Et qui risquent, s'ils étaient avérés, de ternir davantage l'image de Moncef Marzouki et du CpR.

I. B.