Un accord a été conclu mercredi soir entre les divers partis participant au Dialogue national à propos des Ligues de la protection de la révolution (LPR), dernier principal point d'achoppement empêchant un accord global.

Mehdi Ben Gharbia, député de l'Alliance démocratique, a écrit sur sa page officielle Facebook que les partis sont finalement parvenus à «un accord pour dissoudre les LPR illégales et l'ouverture d'une enquête judiciaire à l'encontre de deux Ligues de protection de la révolution bénéficiant d'une autorisation», et qui ont commis des agressions et des violences avérées.

Le parti islamiste Ennahdha a jusque là rejeté toute idée de dissolution de ces milices réputées pour leurs actions violentes contre les meetings des partis de l'opposition. Cet accord ressemble à un mauvais compromis, qui sauve la face des parties prenantes et évite un échec du Dialogue national à la veille de la réunion de sa seconde phase, jeudi, sous l'égide de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt).

I. B.