Un membre de la Ligue de la protection de la révolution (LPR) d'Hammam-Lif accuse une députée de l'Assemblée nationale constituante (Anc) d'avoir payé 1000 dinars à 3 individus à Hammam-Lif pour écorner son image dans la région.
C'est ce qu'a déclaré Mohamed Daâdaâ, président des LPR à ''Assabahnews'', ajoutant que tous leurs bureaux dans les régions jouissent d'une bonne presse et qu'aucun des membres n'a été impliqué dans des actes de violence.
«Dans les jours à venir, des demandes vont être déposées aux parties concernées pour l'ouverture d'autres bureaux», a dit M. Daâdaâ, ajoutant que la décision prise à propos des LPR, le 15 mai, à la clôture du Dialogue national, à l'initiative du président provisoire de la république, Moncef Marzouki, ne les concerne pas et ceux qui les accusent sont des personnes ayant des intérêts avec certains partis. «Récemment, une député d'Hammam-Lif, qui est aussi une comédienne, a payé 1000 dinars à 3 individus pour écorner notre image», a-t-il accusé.
M. Daâdaâ semble confondre la député Selma Baccar, réalisatrice de cinéma, et Leïla Toubal, comédienne et présidente du comité du Festival d'Hammam-Lif, dont l'intéressé et certains de ses camarades ont voulu reprendre la direction.
Quant aux trois individus payés pour écorner l'image des LPR, ce sont, en réalité, d'anciens membres des LPR, qui ne se reconnaissent plus dans ce groupe et dénoncent ses dépassements et abus de toutes sortes.
Les partis ayant participé au Dialogue national ont adopté la proposition de Mehdi Ben Gharbia, député de l'Alliance démocratique, pour l'ouverture d'une enquête judicaire sur les violences commises par les LPR, des milices proches d'Ennahdha, ainsi que la poursuite devant les tribunaux de certains bureaux constitués sans autorisation.
Z. A.