Alors que ses «enfants» de la mouvance salafiste extrémiste battent les tambours de la guerre sainte demain à Kairouan, Rached Ghannouchi a pris ses bagages et s'est envolé pour la Belgique.

L'interdiction par le ministère de l'Intérieur du 3e congrès d'Ansar Al-Chariâ, prévu dimanche à Kairouan, crée une atmosphère délétère dans le pays. Alors que les autorités campent sur leur décision, les partisans d'Ansar-Chariâ menacent et annoncent un bain de sang. C'est le moment que choisissent plusieurs hauts responsables pour s'éclipser et quitter très courageusement le pays.

Le chef du gouvernement Ali Lârayedh et chef d'état major interarmes sont depuis aujourd'hui à Doha, au Qatar. Quant à Rached Ghannouchi, président d'Ennahdha, parti islamiste dominant la coalition au pouvoir et dans l'Assemblée nationale constituante (Anc), il a pris, vendredi, l'avion pour Bruxelles où il a assisté à une conférence sur la Palestine. Bien sûr, cela ne pouvait pas attendre... C'est ce qu'ndique lapage Facebook officielle de Rached Ghannouchi.

Ghannouchi en pré-campagne électorale auprès des Tunisiens de Belgique et pour ramasser des fonds...

Samedi matin, M. Ghannouchi, en campagne électorale, a rencontré les militants d'Ennahdha dans la capitale belge. Il a profité de l'occasion pour servir sa démagogie habituelle: «Ennahdha fait passer l'intérêt national devant celui du parti et refuse la violence d'où qu'elle vienne».

Personne n'est obligé d'être dupe...

Z. A.