Samir Dilou, ministre des Droits de l'homme et la Justice transitionnelle, reconnaît que le gouvernement était quelque peu laxiste avec les extrémistes, ajoutant que, dorénavant, celui qui ne se soumettra pas à la loi assumera sa responsabilité.

Lors d'une rencontre mardi avec les médias, Samir Dilou a déclaré que le gouvernement, par laxisme et manque de décision politique ferme, a laissé l'extrémisme religieux se répandre dans le pays.

"Cela fait plus de 14 siècle que l'islam existe en Tunisie, ce ne sont pas des gamins de 20 ans qui vont nous enseigner la religion", a dit le ministre.

M. Dilou a appelé, par ailleurs, les parents à mieux encadrer leurs enfants et à les empêcher de suivre les courants extrémistes, ajoutant que le gouvernement est décidé, désormais, à faire appliquer la loi à tous ceux qui l'enfreignent, quelle que soit leur idéologie ou leur couleur politique.

Z. A.