Une réunion des hauts responsables de la sécurité, tenue vendredi au palais de Carthage, a appelé à assurer la protection des frontières, à lutter contre la contrebande et à contenir les discours appelant à la violence.
A la demande du président (provisoire) de la république, Moncef Marzouki, une réunion s'est tenue aujourd'hui au Palais de Carthage en présence du chef du gouvernement provisoire Ali Lârayedh. Ont également été présents : Othman Jarandi ministre des Affaires étrangères, Rachid Sabbagh, ministre de la Défense, Lotfi Ben Jeddou ministre de l'Intérieur, et Rachid Amar, chef d'état major interarmes.
Cette réunion, qui se tient avec les principaux dirigeants concernés par les questions de sûreté, a pour but d'examiner la situation sécuritaire dans le pays, et l'examen des plans à mettre en place pour protéger la Tunisie de toute forme de violence et de terrorisme.
Rappelons que le chef du gouvernement, Ali Lârayedh, a annoncé, hier, lors d'une conférence de presse, «une nette amélioration de la situation sécuritaire par rapport aux deux dernières années, malgré les difficultés, et les moyens modestes».
Reste que ces paroles soporifiques, prononcées à plusieurs reprises par le même responsable au cours des derniers mois, n'ont rien de rassurant, eu égard à la multiplication des violences dans le pays attribuées à des groupes extrémistes religieux, dont certains, tel Ansar Al-Chariâ, est lié au réseau Al-Qaïda.
Y. N. M.