Le Front populaire et Nida Tounes se sont retirés du dialogue national en raison non-respect par le mouvement Ennahdha des compromis obtenus à propos de certains articles de la constitution.
La commission de suivi du dialogue national doit se réunir, cet après-midi, pour essayer de relancer ce dialogue après confirmation du retrait de certains partis, a indiqué le président de la Ligue tunisienne de défense des droits de l'Homme (Ltdh) Abdessattar Ben Moussa.
Les initiateurs du dialogue envisagent une rencontre avec les premiers responsables des partis politiques participant au dialogue pour tenter de rapprocher les points de vues et garantir la poursuite des négociations, a-t-il déclaré à l'agence Tap.
«Le fait que le dialogue fait du surplace et le non-respect par le mouvement Ennahdha des compromis obtenus concernant le chapitre du pouvoir judiciaire sont les principales raisons qui ont poussé le Front populaire (FP) et Nida Tounes à y suspendre leur participation», a-t-il ajouté.
L'Union générale tunisienne du travail (Ugtt) avait organisé, en collaboration avec la Ltdh, l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica) et l'Ordre national des avocats de Tunisie (Onat), un dialogue national inter-partis pour parvenir à des compromis autour des différents aspects du projet de la Constitution : système politique, régime électorale, etc.
Le dirigeant du FP Ahmed Seddik a annoncé, aujourd'hui, la décision du Front de suspendre sa participation aux travaux de la commission de suivi du dialogue national, pour manque de visibilité et absence de résultats concrets.
I. B. (avec Tap).