Déchu de sa nationalité belge pour terrorisme et condamné par Ben Ali à 56 ans de prison, le salafiste jihadiste Tarek Maâroufi, gracié en 2011, pense se lancer dans la politique en créant son propre parti. Et tourner le dos au terrorisme. Vidéo. 

C'est ce qu'a déclaré Tarek Maarouf dans une interview au journal belge ''Le Soir'' .

Interrogé à propos de ce changement à 180°, Tarek Maâroufi a précisé qu'il a retrouvé le chemin de la paix et qu'il souhaite se réconcilier avec le peuple. «J'ai tourné la page de tout un passé et je souhaite plaider pour un Etat civil. Il est vrai que j'ai œuvré avec Ansar Al-Charia, mais maintenant j'ai changé», a-t-il promis.

L'ancien terroriste a ajouté qu'il compte se présenter en tant que candidat libre aux prochaines élections pour la circonscription de Jendouba. Et qu'il s'est mis d'accord avec des amis pour créer un parti qui sera modéré «plus modéré que celui d'Ennahdha, et plus au centre. Ce parti fédèrera toutes les composantes du peuple», dit encore Tarek Maâroufi, qui vit depuis fin mars 2012 en Tunisie.

Le «repenti» a trempé dans plusieurs affaires de terrorisme en Belgique, dont celle de faux passeports délivrés à des personnes impliquées dans l'assassinat le 9 septembre 2001 du commandant Massoud en Afghanistan.

Z. A.