congres contre violence 6 18 2Ennahdha, parti islamiste au pouvoir, et 6 autres petits partis, se sont retirés du Congrès national contre la violence et le terrorisme, ouvert aujourd'hui au Palais des congrès, à Tunis.

Ennahdha explique son retrait par l'«esprit partisan et exclusif de ce congrès», où certains participants, appartenant à l'opposition progressiste, ont scandé des messages hostiles au chef islamiste Rached Ghannouchi, accusé d'être derrière l'assassinat du dirigeant de gauche Chokri Belaïd.

Par ailleurs, la plupart des intervenants n'ont pas été tendres à l'égard du parti au pouvoir, qu'ils ont accusé d'être à l'origine de la prolifération de la violence dans le pays...

Les autres partis qui se sont retirés du congrès sont, sans surprise, le Congrès pour la république (CpR), Parti de la réforme et du développement, Parti républicain maghrébin, Parti de la Culture et du travail, El Amen et le Mouvement de la Justice et du développement.

Selon Abdessattar Moussa, président de la Ligue tunisienne des droits de l'homme (Ltdh), l'un des initiateurs du congrès, les travaux vont se poursuivre avec les partis et organisations présents selon le programme établi.

Z. A.