Selon un sondage 3C Etudes, réalisé du 28 juin au 1er juillet, Béji Caïd Essebsi et son parti Nida Tounes gardent la première place en termes d'intentions de vote des Tunisiens avec, respectivement, 15,8% et 33,6% des voix.

Le sondage, réalisé auprès d'un échantillon de 944 personnes représentatif de la population tunisienne âgée de 18 ans et plus, indique qu'en cas d'élections législatives, 43% des Tunisiens seraient indécis. Pour ceux qui ont l'intention de voter et savent pour qui ils voteraient, Nida Tounes garde la première place avec 33,6% des voix, talonné par Ennahdha, en 2e position (29,7%). Viennent ensuite, le Front populaire, 3e (10,2%), Al Aridha-Al Mahabba, 4e (5,6%) et Al Joumhouri, 5e (4,2%).

En cas d'élections présidentielles, la proportion des indécis atteindrait 30%, mais Béji Caïd Essebsi (Nida Tounes) serait toujours en tête avec 15,8% des suffrages, suivi de Hamadi Jebali (Ennahdha) qui se maintiendrait à 6,4%.

Le général Rachid Ammar, chef d'état major des armées, fait une entrée fracassante dans les sondages après l'annonce de son départ, en se positionnant en 3e position avec 4,7% des suffrages. Il renvoie ainsi Hamma Hammami (Front populaire) à la 4e place avec 3,7% et Taïeb Baccouche (Nida Tounes) remonterait à la 5e place avec 2,6%.

Le président provisoire de la république Moncef Marzouki est relégué, quant à lui, à la 8e place avec un point et des poussières. Devenu l'otage d'Ennahdha, il ne cesse de perdre du terrain, lui et son parti le Congrès pour la république (CpR), lui aussi dans les profondeurs du classement. Tout comme l'autre otage d'Ennahdha, Mustapha Ben Jaâfar et son parti Ettakatol

I. B.