L'Union pour la Tunisie et le Front populaire appellent à organiser un congrès national de salut public pour étudier les moyens de faire face à la crise économique aigüe, aux tensions sociopolitiques et à l'insécurité en Tunisie.

A l'initiative du Front populaire, une réunion concertation s'est tenue, mardi dernier à Tunis, regroupant les 5 partis de l'Union pour la Tunisie, (à l'exception du parti Al-Joumhouri, qui a préféré rester à l'écart de l'initiative) et plusieurs associations.

Toutes ces parties font le même constat amer de la situation en Tunisie, et s'accordent pour reconnaitre  l'échec du gouvernement provisoire, face auquel il faut maintenir la pression. Tous sont d'accord qu'Ennahdha, parti islamique au pouvoir, souhaite s'installer ad vitam aeternam au lieu de travailler dans l'intérêt du peuple et trouver des solutions pour sortir de toutes les crises auxquelles il est confronté.

L'objectif du congrès de salut public est de réunir, dans les plus brefs délais, toutes les forces pour trouver des solutions constructives et correctives afin que le pays puisse s'en sortir de la crise actuelle. Il rassemblera, autour de l'Union pour la Tunisie et du Front populaire, plusieurs associations telles que Doustourna, Femmes démocrates, Moussawat, etc.

La liste des signataires de l'appel reste ouverte pour ceux qui voudraient s'y joindre. Les premiers signataires sont :

– Hamma Hammami : Front populaire;

– Zied Lakhdar : Parti des patriotes démocrates unifié;

– Jilani Hammami : Parti des travailleurs;

– Nizar Amami : Ligue de la gauche ouvrière;

– Farhat Radaoui : Parti socialiste de gauche;

- Slim Ben Arfa : Al Massar;

– Hassen Kassar : Mouvement Baâth;

– Ridha Belhaj : Nida Tounès;

– Jawher Ben M'barek : Doustourna;

– Meriem Zghidi : Association tunisienne des femmes démocrates;

– Ahmed Seddik : L'Avant-garde arabe;

– Houssem Hami : L'Alternative sociale;

– Mongi Khadraoui : Syndicat national des journalistes tunisiens;

– Rafika Rekik : Moussawat;

– Faïza Skandrani : Moussawat Wa Tanasof;

– Amel Radhouani : indépendante;

– Béchir Rajhi : Citoyenneté et solidarité;

– Salem Ayari : Union nationale des diplômés au chômage;

– Wael Naouar : Union générale des étudiants tunisiens;

– Mohamed Ali Asli : Alliance civile;

– Tarek Ben Hiba : Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives.

Y. N. M.