Dans l'émission ''Chokran âlal-houdhour'' (Merci pour la présence), mercredi, sur Watania 1, Maherzia Laabidi, vice-présidente de l'Assemblée nationale constituante (ANC) a découvert qu'elle a souvent collaboré avec des sionistes.

Invitée, hier soir, sur le plateau de la chaîne nationale Watania1, la députée du parti islamiste Ennahdha-bureau France, Maherzia Laabidi (née au Cap Bon en 1963 et mère de Farah, Ines et Bassem, qui vient de décrocher son bac) n'a plus rien à cacher.

Après avoir passé en revue son cursus académique, le journaliste et animateur de l'émission Boubaker Akacha a passé quelques séquences troublantes de Maherzia Laabidi et de ses camardes d'Ennahdha. Comme les menaces proférées contre les opposants, le 13 juillet, par Sahbi Atig, président du bloc parlementaire nahdhaoui.

L'invitée, très excitée, a trouvé des circonstances atténuantes à ses camarades et condamné fermement le «coup d'Etat militaire en Egypte» pour la énième fois... Et a tout naturellement plaidé l'éternelle «légitimité électorale» de son parti.

Interrogée par le rédacteur en chef de l'émission, Mohamed Boughalleb, Mme Laabidi a affirmé qu'elle est totalement opposée à la normalisation des relations de la Tunisie avec l'Etat sionisme. Notre collègue, qui a bien pioché dans le passé de la députée, a mise celle-ci devant des faits pour le moins troublants. Preuves à l'appui, il a levé le voile sur ses multiples relations avec des personnalités sionistes, dont certaines ayant participé avec l'armée d'Israël dans la guerre en Sinaï. Maherzia Laabidi-Maïza, par exemple, a coécrit le livre ''Abraham, réveille-toi, ils sont devenus fous!'', avec Laurent Klein, l'un des plus grands défenseurs du mouvement sioniste dans le monde.

En guise de réponse, la vice-présidente de l'ANC a juste balbutié qu'elle vient d'apprendre ces faits, rappelant qu'elle a toujours défendu la cause palestinienne. Elle était très nerveuse...

Z. A.