«L'assassinat de Mohamed Brahmi a signé la mort du processus politique et la dissolution de l'Assemblée nationale constituante (ANC) s'impose», a indiqué Khemaïes Ksila, député et membre exécutif de Nida Tounes, joint au téléphone par Kapitalis.

«Les démocrates doivent assumer leur responsabilité pour faire tomber le gouvernement qui a démontré son incapacité à gérer les affaires du pays et surtout à assurer la sécurité des personnes», a-t-il ajouté.

Dans un communiqué publié vendredi, Nida Tounes a appelé l'armée, les forces de sécurité et la justice à respecter la liberté d'expression et le droit de manifester des Tunisiens.

La discussion au sein du parti porte, depuis ce matin, sur une possible démission collective de ses représentants à la Constituante.

Rappelons que les députés du Front populaire et Iyad Dahmani du Parti républicain (Al-Jomhouri) ont annoncé leur démission de l'ANC après l'assassinat de Mohamed Brahmi. Les députés du parti Al-Moubadara (l'Initiative) leur ont emboîté le pas.

Il n'est pas écarté que leurs collègues de l'Union pour la Tunisie (UPT), qui rassemblent cinq partis de centre-gauche (dont Nida Tounes, Al-Jomhouri, Al Massar...), suivent le mouvement.

Z. A.