Tunisie Ministère de l'IntérieurLe Syndicat général des unités de la police des frontières a démenti les «déclarations irresponsables» de certains cadres sécuritaires à propos de l'existence d'un appareil sécuritaire parallèle.

 

Dans un communiqué, rendu public mercredi, le Syndicat général des unités de la police des frontières a indiqué que les allégations relatives à des «responsables corrompus» au sein du ministère de l'Intérieur s'inscrivent dans le cadre d'un règlement de compte et sont infondées.

«Le directeur des frontières et des étrangers n'est au service d'aucun parti et il est totalement neutre», lit-on dans le communiqué.

Des responsables des syndicats des forces de sécurité avaient tenu une conférence de presse, mardi, pour dénoncer l'existence d'un appareil sécuritaire parallèle composé d'éléments proches ou appartenant au parti islamiste Ennahdha, en citant un certain nombre de responsables actuellement en poste, dont celui du directeur des frontières et des étrangers. Une enquête, publiée mercredi par le blog ''Nawaat'' a apporté de nouveaux éclairages à propos de cet appareil accusé de recevoir directement ses instructions des dirigeants d'Ennahdha.

Z. A.