Parmi les noms proposés pour diriger le gouvernement de salut national composé de compétences nationales, on cite Wided Bouchamaoui, président de l'UTICA, et Mustapha Kamel Nabli, ancien gouverneur de la Banque centrale.
Alors que la nature du prochain gouvernement n'est pas encore décidée par les protagonistes politiques – gouvernement d'union nationale, comme le propose Ennahdha, une sorte de Troïka 3, ou gouvernement de compétences nationales indépendantes, comme l'exige la plupart des autres partis –, des noms de probables chefs de gouvernement provisoire commencent à circuler dans les coulisses.
On parle notamment de Wided Bouchamaoui, femme d'affaires et présidente de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA), la centrale patronale historique, et de Mustapha Kamel Nabli, ex-gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, par ailleurs ancien ministre du Développement économique et ancien directeur à la Banque Mondiale.
Ces deux personnalités, qui connaissent très bien les arcanes de l'économie tunisienne, seraient, il est vrai, les mieux indiquées pour s'occuper de l'essentiel, à savoir la relance de l'économie par l'impulsion de l'investissement, intérieur et extérieur, et la maîtrise des secteurs de distribution, minés par la contrebande.
La nmination de l'une ou de l'autre serait, en tout cas, un bon signe envoyé aux opérateurs économiques et aux partenaires étrangers de la Tunisie, notamment l'Union européenne, mais aussi les bailleurs de fonds internationaux (Banque mondiale, FMI, BEI, BAD, etc.)
I. B.