La plupart des partis d'opposition, qui ont salué la chute du régime des Frères musulmans, ont condamné les massacres ayant marquée la levée, mercredi, des sit-in des partisans de l'ex-président égyptien Mohamed Morsi.

 Les partis de l'opposition, notamment Al Massar, Nida Tounes, Al Watad, condamnent avec fermeté la levée extrêmement violente des sit-in des pro-Morsi, qui a causé la mort de centaines de morts, parmi les sit-inneurs et les forces sécuritaires.

Les partis cités indiquent que tout règlement des différends politiques par la violence armée est une atteinte à la liberté, à la démocratie et aux droits humains. Et se déclarent inquiets quant à l'évolution de la situation en Égypte qui peut aboutir à une guerre civile.

L'opposition tunisienne confirme son attachement au droit du peuple égyptien et de ses forces politiques à utiliser toutes les formes de lutte politique pacifique, y compris les sit-in, dans le respect des libertés publiques et individuelles, afin de sauvegarder les objectifs de la révolution du peuple égyptien, celle du «25 janvier» (ayant délogé Moubarak) comme celle du «30 juin» (ayant écarté Morsi).

Par ailleurs, les députés retirés de l'Assemblée nationale constituante (ANC) et qui participent au sit-in Errahil (départ) au Bardo, appelant à la dissolution de l'Assemblée et du gouvernement provisoire et à la mise en place d'un gouvernement de salut national, ont fait une prière à la mémoire des morts Egyptiens, hier soir, au Bardo, devant le siège de l'Anc.

Y. N. M.