Les agents des établissements pénitentiaires n’ont pas digéré la nomination, il y a quelques mois, de Zine Massoûdi, président du bureau d’Ennahdha à Ben Arous, à la direction de la prison d’El Haouareb (Kaiouan).
Cette nomination a été décidée par Noureddine Bhiri, ministre conseiller politique du chef du gouvernement provisoire, lorsqu’il était ministre de la Justice. Et elle n’est pas la seule du genre. Les syndicats des établissements pénitentiaires n’ont pas cessé de dénoncer les nombreuses nominations décidées non pas sur la base de la compétence professionnelle mais sur celle de l’allégeance au parti islamiste Ennahdha (pouvoir). Revenant sur la nomination de Zine Massoûdi à la tête de la direction des affaires administratives et juridiques de la prison d’El Haouareb, révélée auparavant par Walid Zarrouk, secrétaire général du Syndicat des établissements pénitentiaires, Habib Rachdi, président du même syndicat, a tiré de nouveau la sonnette d’alarme. Et pour cause: «Il ne s’agit pas d’un cas isolé. Nous demandons au ministre de la Justice Nadhir Ben Ammou de revoir toutes les nominations effectuées dans le secteur lors du passage de Noureddine Bhiri», a-t-il déclaré aux médias. Z. A. |