Une question qui brûle les lèvres des Tunisiens: la justice convoquera-t-elle les députés et les ministres qui ont eu des liens, de près ou de loin, avec Ansar Al-Charia, désormais classée comme organisation terroriste?
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Après que Ali Larayedh, chef du gouvernement provisoire, ait décidé de classer le groupe salafiste jihadiste Ansar Al-Charia parmi les organisations terroristes, les photos des meetings d’Ansar Al-Charia où étaient présents les dirigeants et militants d’Ennahdha et leurs alliés du Congrès pour la république (CPR) ont été largement partagées sur les réseaux sociaux. Parmi ces députés et ministres, qui ont traficoté avec les extrémistes d’Ansar Al-Chariâ, il y a, bien sûr, Noureddine Khademi, ministre des Affaires religieuses et imam de la mosquée Al-Fath de Tunis, fief des salafistes jihadistes au centre-ville de Tunis. Il y a aussi, selon le Syndicat de la sûreté républicaine, les députés d’Ennahdha Habib Ellouze et Sadok Chourou, ainsi que le président du parti Wafa Abderraouf Ayadi. Z. A. |
