Après avoir rompu, il y a près de 2 ans, ses relations diplomatiques avec la Syrie, la Tunisie a exprimé vendredi son opposition à toute intervention militaire dans ce pays et rejeté toute ingérence étrangère dans les affaires d’un pays indépendant.
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Suite à la réunion du Conseil supérieur de sûreté, vendredi au palais de Carthage, sous l’égide du président provisoire de la république Moncef Marzouki et du chef du gouvernement provisoire Ali Larayedh, le ministre des Affaires étrangères Othman Jarandi a annoncé l’opposition de la Tunisie à toute intervention en Syrie. Le ministre a notamment exhorté toutes les parties à recourir aux moyens pacifiques pour trouver une solution rapide au conflit. Le ministre n’a pas oublié de condamner, au nom du peuple tunisien, l’usage de l’arme chimique interdite par les lois internationales et l’usage excessif de la force contre des civils, réitérant le soutien du peuple tunisien au peuple de la Syrie dans son combat contre le despotisme. Ont pris part aussi à la réunion du Conseil supérieur de la sûreté, le ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou, le ministre de la Défense Rachid Sabbagh et les hauts responsables sécuritaires et militaires. Z. A.
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