C’est ce qu’elle Mme Bouriel, dont on appréciera la générosité, sans ironie aucune, a annoncé lundi sur sa page officielle Facebook. 

La députée a reproduit un fac-similé de la demande en ce sens adressée le 30 août au président de l’Assemblée nationale constituante (ANC), avec ce commentaire: «C’est la moindre des choses qu’on puisse faire».

La prime parlementaire de Mme Bourial sera récupérée et versée, comme l’a demandée la députée, dans les caisses de l’Etat. Laquelle n’en sera pas plus riche pour autant, en cette période de vaches maigres où le gouvernement emprunte à tout va pour payer les salaires des agents de la fonction publique, y compris ceux, exorbitants, des ministres, secrétaires d’Etat et autres députés. Salaires augmentés, faut-il le rappeler, par l’actuel pouvoir, qui a les yeux plus gros que le ventre.

Z. A.