Mustapha Ben Jaâfar a convoqué le bureau l'Assemblée nationale constituante (ANC) à se réunir, mardi à 11heures, afin d'examiner la reprise des travaux de l’Assemblée, suspendus depuis plus d’un mois.
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C’est ce qu’a déclaré la première vice-présidente de l’ANC, Meherzia Labidi, à l’issue d’une réunion, lundi, entre Ben Jaâfar avec ses deux vices-présidents, en présence de quelques membres du bureau. Cette réunion est la première depuis la décision de Ben Jaâfar de suspendre les travaux de l'ANC le 6 août dernier, officiellement jusqu'à l'ouverture d'un dialogue national regroupant toutes les factions politiques. Le dialogue n’a pas repris et négociations pour sa reprise sont dans l’impasse. Qu’est-ce qui a donc justifié, aux yeux d Ben Jaâfar, une possible reprise des travaux de l’ANC? Les pressions du parti islamiste Ennahdha, dont Ben Jaâfar est plus qu’un allié: un serviteur zélé... C’est la seule explication plausible. Le président d’Ettakatol n’a-t-il pas déclaré lui-même dans son adresse aux Tunisiens, il y a quelques jours, que «la suspension des travaux de l’Assemblée a permis d’absorber la colère des Tunisiens après l’assassinat de Mohamed Brahmi», député de l’opposition? Pour ce grand service rendu à Ennahdha, Ben Jaâfar peut espérer plus qu’un simple retour d’ascenseur. I. B. |
