«La partie adverse doit saisir l'urgence d'une sortie de crise sans précédent après avoir traité cette question, ces derniers temps, de manière négative», a ajouté l’ex-Premier ministre et actuel président du mouvement Nida Tounes, principal parti d’opposition, par allusion à la Troïka, la coalition tripartite au pouvoir dominée par le parti islamiste Ennahdha.

M. Caid Essebsi a formé le vœu de voir cette position changer bientôt, «faute de quoi la crise va s'aggraver et la situation échapper à tout contrôle», a prévenu le président de Nida Tounes, qui a souligné l'importance du facteur temps dans le dénouement de la crise, ajoutant qu'il n'est pas possible de poursuivre, indéfiniment, des pourparlers sans issue.

Cette rencontre avec la présidente de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (Utica), a expliqué M. Caïd Essebsi, s'inscrit dans le cadre des concertations pour trouver une sortie de crise, irréalisable sans la contribution active de l'organisation patronale et de la centrale syndicale, d'autant que le pays est en pleine crise économique.

Cette rencontre s'est déroulée en présence de Taieb Baccouche, secrétaire général de Nida Tounes, Selma Rekik, membre du bureau exécutif de Nida Tounes, et Hichem Elloumi, vice-président de l'Utica.

I.B. (avec Tap).