samir ben amor 9 14Samir Ben Amor, dirigeant du Congrès pour la république (CpR), appelle à l’ouverture d’une enquête sur «l’appareil sécuritaire parallèle» ayant fait fuiter l’alerte de la CIA sur le projet d’assassinat de Mohamed Brahmi. Et non sur le laxisme du ministère de l’Intérieur.

Ne craignant pas le ridicule, le député Samir Ben Amor, toujours prompt à voler au secours du parti islamiste Ennahdha qu’il n’a jamais d’ailleurs vraiment quitté, tente d’induire l’opinion publique en erreur en accusant la partie ayant laissé filtrer le document en question de rouler pour différents partis de l’opposition qui cherchent à semer des troubles dans le pays.

C’est sur sa page Facebook officielle que le député du CpR, allié d’Ennahdha au sein de la troïka au pouvoir, a appelé les autorités à ouvrir une enquête pour déterminer la partie qui a laissé filtrer le document. Et non sur le comportement pour le moins louche des responsables du ministère de l’Intérieur, alertés par la CIA du projet d’assassinat de Mohamed Brahmi, et qui n’ont rien fait pour protéger le député de l’opposition.

 

Selon M. Ben Amor, les Tunisiens ne doivent pas savoir que leurs services de renseignement fonctionnent à l'envers ou que le laxisme de ces services a coûté la mort à un dirigeant politique parmi les plus appréciés dans le pays... Ils s’en souviendront...

Z. A.