Selon Taïeb Laguili, président de l’Initiative pour la recherche de la vérité sur l’assassinat de Chokri Belaïd (IRVA), qui intervenait mercredi dans l’émission ‘‘Midi Show’’ sur Mosaïque FM, le ministère de l’Intérieur a bien reçu ledit document et tous les responsables sécuritaires ont été mis au parfum.

Informé lui aussi de cette alerte, le chef du gouvernement Ali Larayedh aurait donné des instructions pour détruire le document, le 25 juillet 2013, après l’assassinat du député de l’opposition Mohamed Brahmi.

M. Laguili a également précisé que M. Larayedh, ex-ministre de l’Intérieur, continue de diriger directement ce département. «Lotfi Ben Jeddou n’est qu’une marionnette. Et tous les cadres sécuritaires travaillant avec M. Ben Jeddou ont été nommés par le chef du gouvernement lui-même», a-t-il déclaré.

Ces allégations sont d’autant plus graves que si elles s’avéraient fondées, le reproche fait aux responsables sécuritaires, au ministre de l’Intérieur et au chef du gouvernement provisoire dépasserait le simple laxisme et pourrait même donner lieu à des poursuites en justice pour... complicité de meurtre.

Z. A.